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AUTRES DROGUES
11/06/2006 18:35
AUTRES DROGUES
CHAMPIGNONS HALLUCINOGENES
HISTORIQUE Le "champignon magique" du Mexique et de l'Amérique centrale a, dans l'histoire des drogues, un passé plus ancien que toute autre plante dotée d'effets psychiques (opium excepté).Des sculptures de pierre datant de plus de 500 ans avant Jésus-Christ représentent des champignons psychotropes au Guatemala et au Mexique. Il a été rapporté l'usage de ces champignons par les Suédois dans leur guerre contre la Norvège au XVème siècle. La molécule de psilocybine n'a été isolée et identifiée qu'en 1958 par Albert Hoffman, le chimiste qui avait synthétisé le L.S.D.
FORME DE CONSOMMATION Ils s'ingèrent frais (en salade, omelette...) ou sec, peuvent se sniffer ou se fumer lorsqu'ils sont réduits en poudre.
EFFETS Catégorie : Hallucinogène Effets: Les effets sont semblables à ceux produits par LSD et le sentiment de relaxation semblable à celui du cannabis. Les sensations commencent après environ une demi-heure et peuvent durer de quatre à six heures. Effets à court terme: A faible dose (4 à 8 mg) . Sensation de détente mentale et physique . Sensation de relaxation ou de fatigue . Sentiment de détachement du réel . Sensation de lourdeur ou de légèreté A doses plus importantes (13mg ou plus) . Distorsions perceptives, étourdissements, malaises abdominaux, engourdissement de la bouche, nausées, tremblements, bâillements, bouffées de chaleur, transpiration. . Sensation d'extase . Hallucinations colorées . Sentiment d'irréalité et incapacité à se concentrer Effets à long terme . Les champignons précipitent la psychose chez les consommateurs qui y sont le plus susceptible. . Maux de tête, fatigue, contemplation et perte d'appétit. . Chez des individus ayant des antécédents psychiatriques ou en cas de forte consommation, l'ingestion de champignons hallucinogènes pourra laisser place à des états d'anxiété, de dépression, de désorientation, de crise de panique, d'incapacité à distinguer l'illusion de la réalité. . Les champignons hallucinogènes ont en commun avec le LSD le risque de "flash-back" : les symptômes réapparaissent même en l'absence de prise de drogue. . Sur le plan physique, on observe une augmentation du rythme cardiaque, l'hypertension artérielle, une augmentation du diamètre de la pupille, des hyperthermies et hyperglycémies.
DEPENDANCES Les champignons hallucinogènes comme tout hallucinogènes entraînent surtout une dépendance psychique : Envie irraisonnée de consommer à nouveau le produit afin d'en retrouver les sensations. À long terme se développe une tolérance à l'égard du produit et des hallucinogènes en général. Les effets observés diminuent pour une même quantité de drogue consommée. Ce qui peut entraîner des prises de drogues de plus en plus importantes et rapprochées dans le temps , au risque d'une surdose fatale.
CONSOMMATEURS L’expérimentation et la consommation actuelle de champignons et autres hallucinogènes sont relativement limitées en population générale. La consommation de ces produits est principalement circonscrite aux jeunes adultes et à des contextes festifs pour lesquels elle est en augmentation ces dernières années. La consommation de champignons hallucinogènes est, relativement au LSD, plus fréquente chez les jeunes parmi lesquels les niveaux d’expérimentation peuvent monter à près de 9 % (garçons à 19 ans).
Comme pour l’ensemble des drogues illicites, les femmes sont toujours moins nombreuses à déclarer avoir expérimenté les champignons hallucinogènes.
La consommation des champignons hallucinogènes s’inscrit fréquemment dans un contexte associant des consommations d’autres drogues licites et illicites, principalement l’alcool, le tabac et le cannabis. C’est notamment le cas dans les contextes festifs où ces produits peuvent être associés à des stimulants, notamment l’ecstasy.
L’expérimentation des champignons hallucinogènes ne concerne qu’une faible proportion des jeunes qui se sont déjà rendus à une fête techno (11,4 %) elle est néanmoins deux fois plus fréquente que celle du LSD (5,5 %). Ce qui ne fait que refléter les prévalences de ces produits dans la population adolescente. (source OFDT) DÉPENDANCE PHYSIQUE DÉPENDANCE PSYCHIQUE TOLÉRANCE SYNDROME D'ABSTINENCE LÉGISLATION AUTRES NOMS
Non Oui Oui (une plus grande quantité de drogues est requise pour obtenir l’effet initial) Non Les champignons hallucinogènes sont des produits illicites Champignons magiques, Champs, Mush, Mushie
KETAMINE
HISTORIQUE La kétamine a été synthétisé la première fois en 1962 dans le laboratoire Parke Davis par Calvin Stevens. Le nom original de la Kétamine était "CI581". Sa synthèse est venue d'un besoin de trouver un anesthésique pour remplacer le PCP. En 1965 la Kétamine est expérimentée pour la première fois sur l'être humain
comme anesthésique général, elle suscita un intérêt particulier pour son action brève et sûre. Elle fut largement utilisée lors de la guerre du Vietnam par des GI's blessés qui en usèrent et en abusèrent et racontèrent comment ils voyaient leur corps inanimé depuis une conscience flottant quelque part au plafond…
Dans les années 70, des chercheurs, tel Stanislas Grof, inventeur de la psychologie transpersonnelle, l'expérimentèrent comme outil d'exploration d'états de conscience modifiée. La drogue pourrait permettre de vivre plusieurs états de conscience à la fois. En Russie, on s'en servit également pour les sevrages d'alcool et d'héroïne, mais sur le mode aversif (en suscitant un réflexe de dégoût). Les succès furent mitigés mais pas inintéressants. Karl Janssen, un psychiatre anglais spécialiste de la kétamine suggère que la drogue, administrée sous contrôle médical, pourrait être utilisée au même titre que les électrochocs pour traiter certaines maladies mentales.
Actuellement, la kétamine est utilisée, associée à d'autres produits, l'anesthésie des enfants, personnes âgées ou fragiles. On l'emploie également en médecine d'urgence, sur les champs de bataille ou lors d'accidents… pour les amputations, soulager les fortes douleurs, notamment chez les grands brûlés…
Son autre usage est vétérinaire. On s'en sert pour anesthésier les animaux avant une opération ou pour les neutraliser. L'appellation d'"anesthésiant pour bestiaux" n'est peut-être pas pour rien dans son effet attractif.
FORME DE CONSOMMATION Sa forme d’origine est liquide, mais on la trouve aussi sous la forme de cachets (en tant qu'ecstasy) et de poudre. La kétamine peut être " sniffée ", avalée ou injectée. Dans les raves parties, elle est généralement «sniffée». Les effets débuteront dans les 5 à 10 minutes suivantes et dureront environ de 2 à 3 heures.
EFFETS Catégorie : Hallucinogène Effets: L'effet recherché est la "dissociation de l'esprit" une expérience proche de la mort procurant la sensation de se "détacher du corps", de flotter au-dessus de son corps. Cette "séparation" a comme conséquence des hallucinations profondes et la sensation de vivre une autre réalité. Effets à court terme: Forte montée dès les dix premières minutes. Selon la quantité absorbée et la réaction personnelle au produit, les effets peuvent être différents et durer de une à quatre heures. Dès les premières minutes, changement de la perception du corps : impression de flotter, perte de la sensibilité du corps et de la douleur. Également perte d'équilibre, de mémoire, de notion du temps et distorsion des sons. Le corps peut se dissocier de l'esprit (exemple : se retrouver à trois mètres du sol et voir son propre corps allongé en bas). Il est aussi possible d'avoir de grosses hallucinations.
L'utilisation de la Kétamine est dangereuse en raison des effets entraînés tels que la perte de conscience accompagnée de vomissements et le risque d'asphyxie par invasion pulmonaire des vomissements.
Dans des cas plus graves, elle provoque aussi des troubles d'ordre psychique (anxiété, attaques de panique), neurologique (paralysies temporaires) ou digestif (nausées, vomissements). En cas de surdosage, il y a risque d'arrêt respiratoire et de défaillance cardiaque. Plusieurs cas d'autodestruction ont aussi été répertoriés chez les usagers de Kétamine, qui ne sentaient rien. Effets à long terme: La tolérance (fait d'avoir a consommer de plus en plus de produit pour obtenir les mêmes effets) peut rapidement se mettre en place dans le cas d'une utilisation régulière. Aucun rapport n'a été fait concernant les dépendances physique et psychique de part la "nouveauté" de l'utilisation de ce produit .
DEPENDANCES Une dépendance psychologique peut s'installer rapidement compte tenu de l'attrait exercé par la déconnexion de la réalité et la dissociation de sa conscience.
CONSOMMATEURS La consommation de kétamine reste marginale en France. Il semble néanmoins que la consommation de Kétamine soit en augmentation dans les tecknival et raves parties dans les raves parties tout en restant un phénomène minoritaire. DÉPENDANCE PHYSIQUE DÉPENDANCE PSYCHIQUE TOLÉRANCE SYNDROME D'ABSTINENCE LÉGISLATION AUTRES NOMS
Non Oui Oui (une plus grande quantité de drogues est requise pour obtenir l’effet initial) La Kétamine est un produit illicite K, Special K, KitKat, Ketalar
YABA
HISTORIQUE Le YABA (pilules thaïes) fait partie de la famille des méthamphétamines. Durant les guerres mondiales les méthamphétamines ont été distribuées aux soldats, notamment allemands, pour leur permettre de tenir plus longtemps et d'être plus enclins à la guerre. Le YABA est avant tout fabriqué en Thaïlande. Il a provoqué là-bas davantage de dépendances que l'héroïne.
FORME DE CONSOMMATION Le YABA se présente en comprimé, en gélule ou en poudre. Il se consomme fumée, inhalée, injectée en intraveineuse ou ingérée sous forme de comprimés.
EFFETS Catégorie : Stimulant Effets: Cette drogue est consommée au même titre que le speed, pour son caractère ultra excitant et la stimulation prolongée qu'elle procure. Effets recherchés: Permet de tenir vingt-quatre ou quarante-huit heures sans dormir. Stimulation, euphorie, état de "high", anorexigènes, amaigrissement.
Effets indésirable: Les métamphétamines augmentent l'agressivité et conduisent à une confiance en soi excessive. La consommation régulière de ce produit provoque de la nervosité, une irritabilité, une perte d'appétit, des troubles de mémoire, un dérangement chronique du sommeil, un sentiment de persécution, des hallucinations et d'autres problèmes psychiques. L'agressivité accrue en a fait une substance utilisée pendant la deuxième guerre mondiale (drogue d'Hitler). On peut également constater des convulsions épileptiformes, des comas, une forte augmentation de la température corporelle, des problèmes cardiovasculaires, une attaque d'apoplexie, une destruction de cellules musculaires et des états de psychose. D'autre part, la redescente est violente et particulièrement difficile à supporter.
DEPENDANCES La dépendance physique et psychique aux métamphétamines est rapide. De plus, il faut constamment augmenter les doses pour obtenir le même effet. Ces stimulants agissent de façon puissante, à la manière du speed (amphétamines), de la cocaïne. Ils représentent un grand danger pour la santé.
CONSOMMATEURS Le YaBa est la drogue de synthèse la plus consommée en Asie. C’est aussi la plus dangereuse ! Actuellement, tout indique que la consommation de cette nouvelle drogue est rare en France, mais peut-être plus pour longtemps : un grand nombre de "pilules thaï" ont été saisies par la police suisse cette année.. Il y a un risque évident qu’elle s’introduise dans les milieux festifs, vendue comme de l’ecstasy, ou en tant que YABA... La métamphétamine est déjà très largement répandue aux États-Unis, où, elle circule sous les noms de Crystal, Ice ou Crank. Dans ce pays, plusieurs centaines de décès sont attribuées à cette drogue chaque année (500 en 1997). DÉPENDANCE PHYSIQUE DÉPENDANCE PSYCHIQUE TOLÉRANCE SYNDROME D'ABSTINENCE LÉGISLATION AUTRES NOMS
Oui Oui Oui (une plus grande quantité de drogues est requise pour obtenir l’effet initial) Le Yaba est un produit illicite Pilules thaïes, shabu, drogue d'Hitler, drogue qui rend fou, Crystal, Ice, Cran
POPPERS
HISTORIQUE Les poppers, différents dérivés de nitrite, doivent leurs noms au bruit d'ouverture des premières ampoules disponibles "pop", ils sont sniffés à partir de la bouteille. Les nitrites d'amyle, de butyle et de pentyle, les premiers en circulation, sont maintenant interdits en France depuis 1990. D'autres restent autorisés à la vente. Ces nitrites sont utilisés dans le traitement de certaines maladies cardiaques.
FORME DE CONSOMMATION Préparation liquide de couleur paille contenant des nitrites vasodilatateurs présentée comme aphrodisiaque et euphorisante, consommée par inhalation ou, le cas échéant, vaporisée (et servant par la même occasion de désodorisant) dans certaines discothèques gay.
EFFETS Catégorie : Perturbateur Effets immédiats : Brève bouffée vertigineuse et stimulante ; sensation de vive chaleur interne et sensualité exacerbée. Cet effet dure à peu près deux minutes. La consommation fait apparaître : des plaques de rougeur sur la peau ; provoque des vertiges, des maux de tête qui peuvent être violents mais de courte durée ; augmentation de la pression interne de l'œil. Effets à forte dose : Les poppers peuvent : créer une dépression respiratoire ; endommager les cloisons nasales. Effets si consommation régulière : Anémies graves (fatigue due à la baisse de la capacité des globules rouges à fixer l'oxygène) ; problèmes passagers d'érection ; rougeurs et des gonflements du visage ; croûtes jaunâtres autour du nez et des lèvres. Concentrés, ils provoquent des vertiges violents, voire des malaises. En cas d'association avec d'autres substances psychoactives ou à des médicaments, les risques sont accrus.
DEPENDANCES Pas de dépendance physique observée, mais on décrit une dépendance psychique liée surtout au potentiel sexuel de ces molécules.
CONSOMMATEURS Les poppers sont principalement consommés dans le milieu homosexuel comme dilatateur anal et prolongateur de l'orgasme. DEPENDANCE PHYSIQUE DEPENDANCE PSYCHIQUE TOLERANCE SYNDROME D'ABSTINENCE LEGISLATION AUTRES NOMS Non Oui Non La possession et l'utilisation des poppers n'est actuellement pas illégale Ils sont principalement vendu dans des sex shop.
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